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Un déménagement et ça repart

Ce n’était pas une bonne idée de déménager en pleine canicule six semaines après s’être fait charcuter la hanche. Non pas vraiment. Mais c’est quand même chouette après coup.
Un déménagement et ça repart
Train des Cévennes

23 jours depuis le dernier article. Trois bonnes semaines. On est assez éloigné de l’objectif initial qui était de publier au moins une fois par semaine !

La faute à un déménagement/emménagement compliqué et à une coupure de quelques jours en famille. Pas possible de poser les doigts sur un clavier, mais genre vraiment pas. Je recommence pour la première fois ce lundi 4 septembre à 6h30 dans mon TGV pour Lyon depuis Montpellier (je reviendrais là-dessus une autre fois). Conséquence directe côté écriture j’ai pris un sacré retard dans l’avancement de Soleil Noir. Entre nous on s’en fiche pas mal, no pressure, ce qui me gêne le plus c’est de ne pas tenir le rythme hebdomadaire de la newsletter et de vous laisser dans l’inconnu. Mais vous êtes bienveillants et vous ne m’en voulez pas. Pas vrai ?

Flashback rapide.

Jeudi 17/08 - 8h30, les déménageurs arrivent dans notre appartement de la région lyonnaise : « On va prendre ce qu’on peut ». On se regarde avec Camille, liquéfiés. 21h00, le camion est plein à craquer. Il reste quelques cartons dans l'appart' plus toute le contenu de la cave soit : six cartons, des outils de jardin, mon sac de frappe et deux vélos. Les gars ont carrément chargé la charrette à vélo dans la cabine du camion (c'était prioritaire pour nous puisque c'est avec elle qu'on emmènera le petit chez la nounou). Petit fiasco du au simple fait que tout s’est fait par téléphone pour la préparation de ce déménagement et que personne n’est venu vérifier le volume que l’on avait.

Depuis, l’affaire a été réglée et le reste arrive aujourd’hui-même (edit du soir), devrait arriver...

En attendant on s’est tapé un bon coup de stress et cerise sur le gâteau on a du aider les gars sinon ils y passaient la nuit ou pire revenaient le lendemain. Résultat : hanche en PLS, mais alors littéralement. Parce que bien entendu porter les cartons et démonter les meubles c’est une chose, mais rajoute le chargement de notre voiture en mode tonton du bled plus trois heures de route pour aller dormir chez mes parents qui sont à dix-huit minutes de notre nouvelle maison et là on est bien. Allez petite cerise, avec la charette ils dorment où les gars ? Et bah les gars ils te donnent rendez-vous à 01h30 devant ta nouvelle maison pour vider leur cabine. Accessoirement j’en profiterai pour vider la vago de blédard. Coucher 02h30, lever 07h00. Il faut décharger le camion maintenant. Et ça c’est cool. Non pas du tout. Un des deux gars est malade à souhait et vomit tout ce qu’il ingère. C’est simple il y a une coulée indélibile sur le macadam devant chez nous. Petite façon toute personnelle de marquer notre territoire. Du coup l’autre gars fait quasi tout tout seul et ça prend plus de temps que prévu. Entre temps Marie-Chantal, une voisine, viendra nous pourrir, sans se présenter ni nous saluer, parce que le moteur du camion fait du bruit depuis trop longtemps selon elle et "merci l'écologie hein". Plus tard on la cherchera dans la résidence pour s’excuser, sans jamais la retrouver. Welcome ! Les déménageurs seront partis à 16h.

Et maintenant faut ranger ! Bon c’est la vie ça, on ne va pas se plaindre car ce sont de bons soucis. Ce qui a été dur c’est encore une fois de porter, déplacer, monter les escaliers, descendre, monter à l’échelle, descendre, etc. La maison est bien mais pas top. Pas mal de bric-à-brac. J’ai du bricoler un peu d’électricité et de plomberie par ci par là (oui déjà !) J’ai repris la kiné le lendemain de l’emménagement. Pas la meilleure idée du monde. Une semaine plus tard on s’est échappés quelques jours dans les Cévennes. Vannés tous les deux, et moi bien abîmé. J’ai fait une radio juste avant de partir pour le rendez-vous post-op à venir et l’interprétation ne semble pas ouf. J’ai pris une petite brasse au passage par la secrétaire du chirurgien. Pendant cette coupure je me chargerai en paracétamol et ibuprofène. J’ai arrêté de (re)boiter hier, et ce matin au réveil pour la première fois depuis deux semaines ce n’est pas ma hanche qui m’a réveillé de douleur mais bien mon réveil. Ca piquait moins mais ça piquait un peu quand même. 4H45.

Voilà pour le côté compliqué des choses que vous avez manquées.

Pour le reste, ma foi la banane :) On commence à être bien installés, à trouver nos repères dans ce nouveau logement avec le petit et le toutou. Le passage Cévenol a été une vraie fabrique à souvenirs. Les conditions climatiques ont été assez aléatoires mais que ce coin est beau. J’ai plein d’images et de rires dans la tête sur fond de paysages vallonés. Baillargues, notre nouveau lieu de résidence et tout le coin dans son ensemble sont hyper accueillants. C’est chaleureux ici, convivial, familial. Rien à voir avec la région lyonnaise ou varoise. Nos week-ends ne sont plus les mêmes. Samedi on voyait mes parents en se disant à la semaine prochaine et dimanche matin on promenait les bestioles (mon fils et ma chienne) sur la plage et on barbotait dans la piscine l’aprem... Difficile de faire mieux. Ah si les copains. On en est loin depuis quelques années avec nos différentes vadrouilles mais ici on en retrouve quelques-uns qui ont également migré. Et puis maintenant on a une pièce supplémentaire et on peut recevoir ! Les invitations ne vont pas tarder à pleuvoir. Tu penses à prendre ton maillot ?

Edit de la fin de journée : mon train arrive avec 1h15 de retard. Ratage de la dernière correspondance à Nîmes. Je reste dans le TGV jusque Montpellier. Mon père déboule chez moi garder le petit et Camille vient me récupérer à 23h16 à la gare de Montpellier Saint Roch. Merci la SNCF mais surtout merci la famille <3


🎧 Dans les oreilles