28 jours plus tard
Maintenant que ce site existe je me dis que ça serait intéressant, pour moi, de revivre dans un an, ou dix, cette période de ma vie en relisant les articles de ce blog quand j’aurais envie de regarder dans le rétro. Après tout c’est mon journal pas vrai ?
Si tu as déjà été blessée•e tu connais certainement les joies de la rééducation. Sinon la sinusoïde tu connais ? Rappelle-toi tes cours de physique. Tu ne l’as pas ? Tu vois Space Mountain, les montagnes russes tout ça ? C’est la même idée. Des hauts, des bas, des accélérations, des freinages d’urgence - la métaphore Disney marche beaucoup mieux que mes souvenirs d’oscilloscope - de la peur, du soulagement quand c’est fini, l’envie d’y retourner. Ok pas la dernière faut être honnête, j’aime bien mon kiné mais tout de même. Bref tu vois où je veux en venir. Ce n’est pas une partie de plaisir, une alternance de hauts et de bas donc et des écueils qui font partie du process. En vrai ça se passe bien franchement. Ma « marche » s’améliore de jour en jour, je peux re-sortir ma chienne et j’ai même fait de la trottinette. Electrique. Le moins bien c’est l’apparition de symptômes parallèles qui viennent parasiter tout ça. Le dernier bobo en date: la pubalgie. Avec l’épithète « pariéto-abdominale » ça sonne encore mieux (oui je te fais bosser ton Bescherelle). Grosso modo ça se traduit par une douleur dans l’aine plus ou moins intense qui irradie d’abord dans le bas-ventre, puis dans le périnée et le testicule droit (côté hanche opérée, ouf). Pour les garçons c’est un peu comme la sensation après un coup de genou dans les parties mais qui dure, longtemps. Je connais cette douleur pour l’avoir vécue après mon accident de moto. A l’époque j’avais eu une fracture de la partie droite du pubis et ma zone intime avait bien morflé (peu de gens le savent ça mais c’est mon journal je raconte ce que je veux). J’avais mis beaucoup de temps à récupérer et ne plus ressentir de douleurs donc forcément je ne suis pas hyper serein. Le côté positif c’est que c’est assez aléatoire et que certains jours je ne ressens rien. La hanche, elle, est également capricieuse. J’en oublie même parfois que j’ai été opéré et je m’accroupis pour jouer avec mon fils, puis je me relève d’un coup saisi de douleur en m’agrippant à ce que je peux et en lui marchant dessus. Ça c’est les bons jours. Les mauvais je boite comme Dr House, j’ai l’humeur de Dr House et la nuit j’ai beaucoup de mal à dormir. Comme Dr House ? Les joies de la rééducation.
Quoi qu’il en soit je ne lâche pas le protocole. J’ai juste calmé le vélo car on se demande s’il n’aggrave pas la pubalgie et je maintiens les trois séances de kiné, bonifiées de deux séances de renforcement musculaire. Quand je le sens je fais le tour du quartier avec Pixie (c’est ma chienne) et ça m’ajoute 20 minutes de marche. Bien entendu je suis loin de mon activité habituelle et j’ai pris un petit kilo qui s’est immédiatement matérialisé en bouée de sauvetage, sait-on jamais pour la plage. J’ai décidé que je ne ferais pas gaffe à mon alimentation et que si j’avais besoin de réconfort en mangeant des pains au chocolat amandes et bien ce serait ok. On verra en fin d’année pour le calendrier des Dieux du stade. Ou pas.
Et le moral ? A part cette pubalgie ça va franchement pas mal. Je me nourris beaucoup (intellectuellement là) et ne manque pas d’occupations. Et tiens, histoire de partager encore plus, voici quelques uns de mes sujets du moment :
1/ alimenter ce site en faisant vivre ce journal et en avançant mon roman;
2/ créer des programmes de préparation physique;
3/ prévoir la reprise du karaté;
4/ vendre des t-shirts;
5/ préparer le déménagement;
6/ vendre mon appartement;
7/ enregistrer un dj set (le morceau en bas en fait partie ^^)
Tu remarqueras qu’il n’y a pas de lecture. C’est parce que je lis déjà trop tous les jours. Du contenu autour de la physio, du corps humain, des arts martiaux, etc. J’ai ma dose. Le soir je préfère regarder des vidéos sur YouTube ou écrire. Il n’y a pas de dev non plus, mais peut-être que ça viendra plus tard.
Et tu sais quoi ? Je vais détailler un peu chaque point dans un autre article parce que peut-être que t’es un peu curieux•se et celui-ci est déjà bien assez long. Oh et mon fils va bien et de toute façon il est comme son père, il ne marque pas.
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